Valtorta Maria
Maria Valtorta est une personne comme une autre, qui n'aurait pas apprécié être mise en avant comme elle l'est par la force des choses. Recevoir les visions de la vie de Notre Seigneur Jésus-Christ, est une singulière particularité de sa vie et, une mission unique confiée par le Ciel en pleine seconde guerre mondiale.
Telle une série télévisée d'aujourd'hui, elle décrit les lieux dans lesquels Jésus à vécu, Ses dialogues avec ses contemporains : Sa Sainte Mère Marie, les apôtres, les Romains, et les individus rencontrés au cours des milliers de kilomètres qu'il effectués dans Ses déplacements missionnaires. Également Maria Valtorta nous décrit parfaitement les dizaines de miracles de jésus. C'est un formidable Joyaux d'accompagnement au Saint Evangile.
Maria Valtorta est née à Caserta, au nord de Naples, le 14 mars 1897. Le 17 mars 1920, tandis qu’elle chemine en compagnie de sa mère à Florence, elle est agressée par « un petit délinquant, fils d’un communiste et de notre modiste. Avec une barre de fer extraite du montant d’un lit, il arriva par derrière et cria : « À bas les riches et les militaires ! » tout en m’assénant, de toute ses forces, un coup terrible».
Après trois mois d’immobilisation, elle part, pendant deux ans, en convalescence dans sa fa- mille maternelle à Reggio de Calabre. C’est la fille unique de Giuseppe, un sous-officier de cavalerie, pour qui elle avait une grande et pro- fonde affection et d’une enseignante de français, Iside Fioravanzi. En 1924, la famille s’établit définitivement à Viareggio, en Toscane où Maria Valtorta s’engage dans l’Action catholique.
En 1925, elle s’offre à l’Amour miséricordieux et le 1er juillet 1931, s’offre au Seigneur comme victime expiatoire pour les péchés des hommes. Sa santé se détériore progressivement. Sa mère, très autoritaire et acariâtre qui exigeait l’exclusivité de l’attention de sa fille. Ne supportant aucun soupirant de sa fille, elle cassa, par deux fois, ses fiançailles. Maria Valtorta se déplace en di- vers endroits d’Italie, au gré de l’affectation du régiment de son père.
Elle commence alors à recevoir les scènes de l’Évangile. Elles sont écrites sans suite apparente, d’une seule traite, sans ratures mais parfaitement cohérentes entre elles. C’est là que Maria Valtorta remplit 122 cahiers, soit près de 15.000 pages manuscrites, avec la description des visions et révélations qu’elle reçoit du Seigneur à partir de 1943 jusqu’en 1947, mais en mesure moindre jusqu’en 1953.
À partir du 1er avril 1934 elle demeure définitivement clouée au lit. Elle y restera 27 ans. Brusquement le Jeudi-Saint, elle reçoit la vision de Jésus sur la Croix et le sens de sa mission : Elle peut attirer d’autres regards vers la croix « en acceptant de vivre, à cette fin, dans un désert aride, seule avec la croix ». Elle accepte.
Tout en gardant son lit et malgré ses grandes souffrances, elle écrivait de sa propre main et d’un seul jet. Les dernières années de sa vie sont douloureuses : à partir de 1956, Maria Valtorta se renferme dans une sorte d’isolement psychique après avoir tout offert à Dieu, jusqu’à sa propre intelligence. Emilio Pisani, son chroniqueur, interprète cette dernière immolation comme une réponse aux oppositions que son œuvre commence à rencontrer.
Elle s’éteint le 12 octobre 1961 à 10h35. Vingt mois auparavant, elle avait vu, l’œuvre mise à l’Index parce que l’éditeur n’avait pas demandé l’autorisation au Vatican (pratique de l’époque, abandonnée depuis). Selon les directives de Jésus, sa publication devait être faite seulement après sa mort. En guise de testament spirituel, Maria Valtorta laisse comme souvenir, la phrase sui- vante: « J’ai fini de souffrir, mais je continuerai à aimer ».
Le 2 juillet 1973, sa dépouille a été transférée de Viarreggio à Florence dans une chapelle de la Santissima Annunziata. Sa tombe, dans une des chapelles, mentionne ses titres de Gloire : «Tertii ordinis servorum Sanctae Maria sodalis – Hostia Deo grata – Divinarum rerum scriptrix (Membre du Tiers-ordre des Servites de Marie – Hostie agrée par Dieu – Scriptrice de choses di- vines.)»